21 Novembre 2018
Reportages sur le CMMP d'Aulnay-sous-Bois sur http://www.ban-asbestos-france.com/
Tout commence par le film de Frédérique Le Brun à l'automne 1999 (Ateliers Varan).
France 3 Paris Ils-de-France relaiera de nombreuses fois la lutte du Collectif des Riverains et Victimes du CMMP, dès l'an 2000.
Canal +, TF1 et France 2, ainsi que Cap24 diffuseront de trop rares reportages : les victimes expatriées ne les verront pas forcément (ce fut le cas de ma famille).
Le 4 mars 2001, les associations visitent le site, laissé en l'état par l'industriel qui a quitté les lieux et délocalisé en 1991. Il en résulte un film édifiant de 51 minutes.
Le 16 avril 2005, les associations organisent une manifestation devant l'immobilisme de la Préfecture. Un cortège digne, silencieux, défile dans la ville : " l'amiante ne doit plus tuer à Aulnay ", " désamianter sans délai l'usine CMMP ", " plus jamais ça ", " la santé de nos enfants n'est pas à vendre ", " justice pour les victimes ", " Monsieur le Préfet réveillez-vous ", "le CMMP a violé la loi protégeant les ouvriers des poussières industrielles", "le CMMP a violé l'autorisation d'ouverture qui imposait le travail dans des locaux parfaitement étanches". Les noms des victimes sont égrénés un à un, leurs prénoms accrochés à la grille de l'usine. La manifestation est filmée : on la retrouve dans la vidéo
Le blog "MonAulnay" aidera le Collectif en effectuant plusieurs reportages.
Le 24 novembre 2014, France 2, France TV Info et CNews diffusent des reportages nationaux, titrant "Aulnay : des milliers d'anciens écoliers menacés par l'amiante" ou encore "Aulnay-sous-Bois : des milliers de personnes pourraient avoir été contaminées à l'amiante".
Deux jours plus tard, le 26 novembre 2014, le journal "Aujourd'hui en France" publie en première page "Empoisonnés sans le savoir". L'affaire est mise au grand jour dans la presse quotidienne nationale. C'est ainsi que ma famille apprendra et comprendra l'origine de sa contamination.
Article ci-dessous
Le syndicat Solidaires consacrera un reportage de 17 minutes, interview de Gérard Voide qui revient sur les luttes engagées pour la recherche et la reconnaissance des victimes de l'usine poison, et pour la décontamination-déconstruction de l'usine sous confinement étanche.
À titre personnel : des amis d'enfance de Paul malheureusement perdus de vue à l'époque témoignent dans plusieurs reportages, notamment des membres de la famille Morize. Certains sont aujourd'hui décédés, victimes de mésothéliomes (huit décès dans cette famille).